Créée en 2014, le dispositif loi Pinel a un double objectif. D’une part, soutenir l’investissement dans l’immobilier locatif en offrant une possibilité d’investir clef en main pour les ménages fortement fiscalisés et d’autre part, soutenir la construction de logements dans des zones dites « tendues » où la demande excède l’offre afin de proposer une offre de logements intermédiaires pour les ménages n’ayant pas accès au logement social et qui peinent à trouver des logements sur le marché libre. Déjà prolongé plusieurs fois, l’ancienne ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, a annoncé en 2020 la reconduction du dispositif jusqu’à fin décembre 2024, date à laquelle la loi Pinel devrait définitivement prendre fin.
Si vous êtes intéressé par l’investissement locatif, il est donc temps de vous lancer ! Pour bénéficier des taux pleins, il faudra investir avant le 31 décembre 2022. Car après cette date, les taux diminueront de manière dégressive sur deux ans. En parallèle, le Pinel Plus (également appelé Super Pinel) continuera de vous proposer des taux identiques à ceux de 2022 mais sur la base de critères beaucoup plus stricts. Petit récapitulatif de ces conditions pour les futurs appartements éligibles :
- Logement neuf ou réhabilité dans un immeuble collectif ;
- Logement vide, non meublé ;
- Logements situés dans les zones A, Abis et B1 ;
- Durée d'engagement minimale de 6 ans ;
- Respect des conditions de revenus des locataires ;
- Critères énergétiques fondés sur les exigences de la RE 2020 qui entreront en vigueur en 2025 ;
- Critères d’usage et de confort (surface minimale du logement, surface de l’espace extérieur et luminosité).
Cette évolution vise à offrir des logements de qualité aux futurs résidents, moins énergivores. Grâce au tableau comparatif de cet article, vous voilà renseigné sur les différents moyens que vous offre cet outil de défiscalisation.
Découvrez-en plus sur la loi Pinel et son évolution
